UE 2019 / Embrassons-nous FOLLEVILLE
Varoufham
Extraits + Ndlr de RIPOSTE
1 Les nouveaux pas si nouveaux.
Sur les ruines de la social-démocratie, le match des gauches se précise à l’approche des européennes de mai 2019. Benoît Hamon et Yanis Varoufakis ont présenté, vendredi 8 juin 2018 à Paris, les contours de leur plateforme électorale, « Le printemps européen ».
C’est leur réponse, encore en construction, à l’accord de principe conclu le 12 avril entre des poids lourds des gauches critiques en Europe, les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon, Podemos de Pablo Iglesias (Espagne) et le Bloc de gauche de Catarina Martins (Portugal).
2 Le détail
a) Connaissant les antécédents de longue date d’homme d’appareil dans la social-démocratie françaises (PS) de HAMON
(initiateur du groupe « Génération » après sa défaite au présidentielle)
b) Connaissant un VAROUFAKIS athlète des silences sur sa complicité avec TSYPRAS signant tous deux le 05.02.2015 l’accord de soumission absolue aux exigences « capitalistes » de l’UE qui condamne sans appel le peuple grec à vider ce qui restait du magasin ;
c) Connaissant un IGLESIAS centriste notoire et populiste dans la phrase annonçant cette couleur dans ses écrits très détaillés, dans le Monde diplomatique 21.12.2015 + son achat BCBG avec sa compagne tous 2 députés de PODEMOS d’une splendide résidence pour 620.000 € alors que naguère il dénonçait un achat de 600.000 € dans le chef d’un représentant de la Droite espagnole :
Excusez du peu …
d) N’en jetons plus la cour est pleine …
Car c’est un peu comme GINI, un goût étrange venu d’ailleurs tonifié par la simple lecture des propos de HAMON vantant la présente initiative, je cite :
« Dans le printemps européen, il y a printemps, et c’est la formation la moins sectaire de toutes » (sic), a insisté l’ancien candidat à la présidentielle, persuadé qu’il existe encore une voie pro-européenne qui permette de dégager le continent de « la mâchoire entre le nationalisme et le néolibéralisme ».
Fait fort le mec … Plus fort, tu meurs …
3 PCF
Quant à la Place du Colonel-Fabien, le malaise couve depuis des mois. Et plus le congrès, qui sera organisé à l’automne se rapproche, plus le climat se tend. La perspective des élections européennes de 2019 n’apaise rien, au contraire : le parti, très affaibli, pourrait se voir obligé de faire alliance.
Mais avec qui ? Le débat divise une nouvelle fois les communistes, entre les « mélenchono-compatibles », les pro-Benoît Hamon, et les partisans d'une liste autonome…
Sur la stratégie, là encore, rien de nouveau à l’horizon : « Il y a quelques années, on faisait le Front de gauche, aujourd’hui, la seule proposition, c’est la constitution de ‘‘fronts de lutte’’, c’est-à-dire un parti seul qui trouve des partenaires politiques en fonction des moments. C’est désespérant », ajoute Elsa Faucillon députée PCF
4 GODOT
On peut toujours rêver mais hormis « sauveur suprême » qui se fera attendre comme on attend GODOT selon BECKETT tant que la jonction action politique et mouvements sociaux ne sera pas priorité programmatique et concrète, le travail institutionnaliste + élections/sondages resteront fondamentalement pour les travailleurs des pays concernés de la monnaie de singe.
Le rédac de RIPOSTE