GJ - Convergence - Contre-pouvoir - Débat - RIPOSTEB 5

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GJ - Convergence - Contre-pouvoir - Débat

GJmouvOuvrier 01.2019 W 711

Gilets Jaunes – GJ, les faits rien que les faits dans leur dialectique de révolte voire d’insurrection en un mot lutte sociale ou lutte de classe entre possédants et possédés et ou leurs représentants dans un ETAT qui n’a rien d’une abstraction mais sert à maintenir l’ordre économique et social établi de ces mêmes possédants.

En première ligne de front dont ils pourraient un jour se lasser l’intervention des prétoriens de l’ORDRE à son service, le rappelle amplement ajoutant leur violence répressive à la souffrance sociale que subit depuis des ans ceux qui ne possèdent point qui depuis le 17.11.2018 sont encore et toujours dans les rues de FRANCE le 12.01.2019 allongeant sans cesse KM à pieds sans parler des ronds-points et blocages divers tout autant que leurs blessés, arrêtés et condamnés à la limite de l’arbitraire

Histoire à suivre de ce qui fondamentalement n’est que « l’Histoire de toute société jusqu’ù nos jours, l’Histoire de la lutte des classes »

Nous analyserons dans un autre article violence réelle et violence sociale.

Ajoutons néanmoins

Tout historien des mouvements sociaux pourrait utilement rappeler à ces gouvernants, prompts à s’émouvoir unilatéralement des seules violences de gilets jaunes, que la violence populaire est en écho aux violences étatiques, cette défense brutale d’un ordre politique, social et économique que ses bénéficiaires ont décrété immuable.
Fabien Jobard est directeur de recherches au CNRS, au sein du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip). Il est également chercheur au Centre Marc-Bloch à Berlin. Il a coécrit, avec Jérémie Gauthier, Police : questions sensibles (PUF, 108 pages, 9,50 euros), et, avec Jacques de Maillard, Sociologie de la police. Politiques, organisations, réformes (Armand Colin, 2015)

« Face aux “gilets jaunes”, l’action répressive est d’une ampleur considérable »

Le sociologue Fabien Jobard note que le bilan, en termes de blessés, de ce mouvement social est sans précédent depuis Mai 68.

Alain Bauer : “[Macron] n’a pas compris qui il avait en face de lui”

Revenant sur la déclaration présidentielle sur ces Français qui n’aimeraient pas l’effort, Alain Bauer explique très clairement à quel point le Pouvoir n’a toujours pas compris le mouvement des Gilets jaunes.

MACRON n'a pas compris et ne fait aucun "EFFORT" selon son propre mot en accusant des français de ne point en faire !

Dixit à l'émission "C'est dans l'air" Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers (Paris) + Prof. New York et Shanghai qui est loin d'être un denier venu.

Sur le plateau nul ne croit en outre à une sotie à la faveur du GRAND DÉBAT 02-03.2019 lancé par le Pouvoir en France d'autant que les GJ sont loin de fléchir bien au contraire

VIDEO/ Lien ci-desous

https://lalettrepatriote.com/alain-bauer-macron-na-pas-compris-qui-il-avait-en-face-de-lui/

CestdansAir

Se pose dès lors pour GJ l’exigence de structuration organique horizontale et solidaire de leur forme actuelle et certes pas selon la verticale voix de son maître défendue par le pouvoir en place dont la peur est précisément de voir s’instaurer un bien nécessaire « Contre-Pouvoir » de la révolte précitée.

In fine, outre les dangers de la division en s’alignant aux palabres électoralistes jacobines du pays ou d’Europe fussent-elles à règle proportionnelle absolue, voire aussi les réunions laudatives dites de « bon sens » de qqs GJ avec le pouvoir, rester au basic du « Travailleurs sauvons-nous nous-mêmes … » en s’organisant en convergence sur le terrain social permettra d’imposer la règle du « PAS DE DROITS SANS DEVOIRS mais aussi PAS DE DEVOIRS SANS DROITS »

Vive la COMMUNE

Le rédac de RIPOSTE

EXTRAITS

Gilets jaunes et mouvement ouvrier au carrefour

La mobilisation des Gilets jaunes n’est pas l’expression d’une marginalité, d’une désintégration sociale.

Bien au contraire, les occupantEs des ronds-points sont en très grande majorité des salariéEs, car derrière le rideau de fumée de la catégorie « classe moyennes », 60 % de salariéEs du public et du privé touchent moins de 2 000 euros nets par mois.

Les familles monoparentales sont particulièrement touchées, et c’est une des raisons de la proportion très importante de femmes parmi les Gilets jaunes.

Si les conditions sont toujours présentes, avec la prolongation des actions des Gilets jaunes, la convergence ne pourra venir que par en bas, comme elle a commencé à se réaliser dans de nombreuses manifestations dans les villes, et dans l’investissement de militantEs du mouvement social parmi les Gilets jaunes.

À travers « l’apolitisme » revendiqué des Gilets jaunes, s’est exprimé le rejet des mécanismes politiques de la « démocratie représentative ».

Les Gilets jaunes sont le résultat de ces dizaines d’années durant lesquelles les gouvernements ont brisé tous les maillons par lesquels l’État maintenait un certain consensus social, et donc le respect des institutions et du personnel politique.

La crise ouverte de la social-démocratie et des Républicains, l’élection même de Macron, sont les conséquences de ce processus

Fin de citation

Lire lien ci-dessous

https://npa2009.org/actualite/politique/les-gilets-jaunes-et-le-mouvement-ouvrier-un-carrefour

Gestuelle du PRESIDENT

In fine, hors illusions, la connaissance individuelle et sociale de l’adversaire qq soit, son niveau dans la hiérarchie politique, économique et sociale c’est un élément primordial dans la praxis de la lutte de classe ou sociale

Dès lors, on comprend mieux par exemple, pourquoi le petit bonhomme MACRON met veste bas durant son enfumage oratoire étonnant de maires français lors de son monologue GRAND DEBAT janvier/mars 2019 parce que politiquement il faut changer pour que rien ne change.

Alors, autant savoir

Geetuelle